Dans les Yvelines, le centre Bulle d’air propose des activités de loisirs sur le temps scolaire aux enfants souffrant de handicap. L’équipe spécialisée offre aussi un lieu d’écoute et de soutien pour leur famille.

Quelques difficultés concrètes des familles ayant un enfant handicapé

La vie quotidienne des familles éprouvées par le handicap est épuisante. Dans les Yvelines, neuf enfants handicapés sur dix fréquentent la crèche ou l’école à temps partiel. La prise en charge des enfants ( orthophonie, psychomotricité, kinésithérapie, etc. ) est souvent assurée dans des lieux éloignés. Six enfants sur dix ne bénéficient d’aucun loisir ou activité extra-scolaire. Dans huit cas sur dix, un des deux parents a dû suspendre ou réduire son activité professionnelle.

Une journée à Bulle d'Air

Une « bulle d’air » pour les enfants et leurs parents

Avec un groupe de professionnels, l’orthophoniste Priscilla Werba a créé l’association Joker en 2011 pour ouvrir et gérer le centre de loisirs Bulle d’air. Ce centre agréé par la direction départementale de la cohésion sociale des Yvelines accueille par demi-journées des enfants de trois à treize ans, atteint d’un handicap mental, de dysphasie ou d’autisme. L’objectif est de leur offrir un lieu adapté et épanouissant pour qu’ils puissent profiter de loisirs avec leurs pairs et trouver sur place une prise en charge pluridisciplinaire.

Lors des ateliers, les enfants jouent et bénéficient d’arts créatifs en complément de leurs rééducations et de l’école. Chaque activité a un objectif pédagogique propre : apprendre à partager, respecter les règles de la vie sociale, prendre la parole, etc. Dans un milieu conçu pour être rassurant, l’enfant peut progresser à son rythme, dans la sérénité. Le centre travaille avec les enseignants pour optimiser le suivi éducatif et une pédagogie adaptée pour ces élèves différents. Il organise aussi des rencontres entre familles pour partager préoccupations et expériences de vie et offrir un répit, une respiration, en prenant en charge les enfants une à deux demi-journées par semaine.

  • Enfant pris en charge par le centre de loisirs Bulle d'air dans les Yvelines, qui propose des activités de loisirs sur le temps scolaire aux enfants souffrant de handicap.
    ©Bulle d'air
  • Bulle d'air
  • Bulle d'air
  • Bulle d'air
  • Enfant pris en charge par le centre de loisirs Bulle d'air dans les Yvelines, qui propose des activités de loisirs sur le temps scolaire aux enfants souffrant de handicap.
    ©Bulle d'air
  • Bulle d'air
  • Bulle d'air
  • Bulle d'air
  • Bulle d'air
  • Bulle d'air
  • Enfant réalisant une activité au centre de loisirs Bulle d'air, en avril 2016. Géré par l'association Joker et basé dans les Yvelines, ce centre propose des activités de loisirs sur le temps scolaire aux enfants souffrant de handicap.
    © Adrien Daste
  • Enfant pris en charge par le centre de loisirs Bulle d'air dans les Yvelines, qui propose des activités de loisirs sur le temps scolaire aux enfants souffrant de handicap, en avril 2016.
    © Adrien Daste
  • Enfant réalisant une activité au centre de loisirs Bulle d'air, en avril 2016. Géré par l'association Joker et basé dans les Yvelines, ce centre propose des activités de loisirs sur le temps scolaire aux enfants souffrant de handicap.
    © Adrien Daste
  • Enfants pris en charge par le centre de loisirs Bulle d'air dans les Yvelines, qui propose des activités de loisirs sur le temps scolaire aux enfants souffrant de handicap, en avril 2016.
    © Adrien Daste
  • ​Portrait d'équipe de l'association Joker au Centre Bulle d'air dans les Yvelines, en avril 2016. De gauche à droite, au premier rang : Marie-Amélie Coutansais, orthophoniste ; Christine Lehmann, psychomotricienne ; Priscilla Werba, orthophoniste et fondatrice de l'association ;Laetitia Rouffignac, orthophoniste. Au second rang : Emilie Agamah, Morgane Le Lièvre, éducatrices ; Florence Pourchet, othophoniste ; Barbara Le Corre, Magali Sanxais, éducatrices ; Charlotte Dormoy, psychomotricienne, et Léa Dormoy, psychologue.
    © Adrien Daste

Le soutien de la fondation

La Fondation Bettencourt Schueller a aidé le centre à s’installer puis à agrandir ses locaux pour accueillir plus d’enfants, jusqu’à l’âge de treize ans. L’espace supplémentaire a aussi permis d’ouvrir une unité de prise en charge précoce des enfants autistes. D’autre part, un fonds de solidarité permet l’accès aux activités du centre à des enfants dont les familles sont en difficulté.

Le soutien de la Fondation dans le domaine de la Solidarité

Promouvoir une société dans laquelle chacun trouve sa place.

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