Fidèle à sa mission, l'association Aux captifs, la libération lance en 2012 un programme d'accompagnement des personnes SDF alcoolo-dépendantes. Un programme unique à Paris, mené en partenariat avec le service d’addictologie de l’hôpital Bichat à Paris, dont la Fondation Bettencourt Schueller partage pleinement les valeurs.

Rencontrer et accompagner les personnes de la rue

Quelle réponse apporter au paradoxe suivant : l’alcool permet de survivre à la rue tout en détruisant la personne lentement ? Sortir de la dépendance alcoolique implique de penser une nouvelle vie hors des habitudes liées à l’alcool. Cela suppose l’élaboration d’un projet de vie hors de la rue. La guérison demande du temps et nécessite un parcours de soin complet incluant, après un sevrage en milieu médicalisé, une période de consolidation par un hébergement. C’est pourquoi les Captifs ont créé un lieu d’accueil spécifique pour accueillir les bénéficiaires après leurs soins. Grâce aux actions des Captifs, soixante-quinze personnes alcoolo-dépendantes vivant à la rue ont bénéficié d’un accompagnement adapté et plus de la moitié des bénéficiaires sont aujourd’hui stabilisés. Ils ont pour objectif d’atteindre 300 bénéficiaires d’ici 2017.

Un service d'accompagnement des personnes SDF et alcooliques unique à Paris

Créée en 1981 par le Père Patrick Giros, l’association rencontre et accompagne les personnes de la rue pour les aider à sortir de l’exclusion par un parcours de développement complet. Celui-ci prend en compte les dimensions physique, psychologique, sociale et culturelle de chacun. L’action s’articule concrètement autour de tournées-rue, de permanences d’accueil où s’effectue un travail d’écoute approfondi, d’un suivi social et sanitaire, et de programmes de dynamisation. Aux captifs, la libération encourage également la rencontre entre « exclus » et « inclus » : en 2010, l’association a ainsi ouvert un centre d’hébergement ou cohabitent solidairement des bénévoles et des sans-abri.

  • Photographie de groupe de femmes victimes de la traite des êtres-humains en réinsertion dans l’atelier couture Bakhita de l’association Aux captifs, la libération, le 5 mai 2020. Pendant la crise du coronavirus, six femmes accompagnées par l’association ont fabriqué des centaines de surblouses pour un Ehpad.
    © Stéphane Lagoutte / Agence MYOP pour la Fondation Bettencourt Schueller
  • Maraude de jour de l’antenne Gare du Nord de l’association Aux captifs, la libération pendant la période de confinement en lutte contre la pandémie de Covid-19, à Paris, le 24 avril 2020.
    © Stéphane Lagoutte / Agence MYOP pour la Fondation Bettencourt Schueller
  • Maraude de jour de l’antenne Gare du Nord de l’association Aux captifs, la libération pendant la période de confinement en lutte contre la pandémie de Covid-19, à Paris, le 24 avril 2020.
    © Stéphane Lagoutte / Agence MYOP pour la Fondation Bettencourt Schueller
  • Personne de la rue ou en précarité avec un travailleur social ou un bénévole lors d’un moment de convivialité dans l’antenne de l’Immaculée Conception de l’association, dans le 12e arrondissement de Paris, le 5 mai 2020. Chaque semaine, ces personnes sont accueillies. Lors de la crise du coronavirus et pendant la période de confinement, l’essentiel est le maintien du lien. Les jeux de société ne sont malheureusement pas possibles. Trois travailleurs sociaux et une bénévole accompagnent les personnes et répondent à leurs besoins, échangent avec eux, offrent du café, des biscuits et des produits d’hygiène.
    © Stéphane Lagoutte / Agence MYOP pour la Fondation Bettencourt Schueller
  • Femmes victimes de la traite des êtres-humains en réinsertion dans l’atelier couture Bakhita de l’association Aux captifs, la libération, le 5 mai 2020. Pendant la crise du coronavirus, six femmes accompagnées par l’association ont fabriqué des centaines de surblouses pour un Ehpad.
    © Stéphane Lagoutte / Agence MYOP pour la Fondation Bettencourt Schueller
  • Femmes victimes de la traite des êtres-humains en réinsertion dans l’atelier couture Bakhita de l’association Aux captifs, la libération, le 5 mai 2020. Pendant la crise du coronavirus, six femmes accompagnées par l’association ont fabriqué des centaines de surblouses pour un Ehpad.
    © Stéphane Lagoutte / Agence MYOP pour la Fondation Bettencourt Schueller
  • Personnes de la rue et en précarité avec des travailleurs sociaux lors d’un moment de convivialité dans l’antenne de l’Immaculée Conception de l’association, dans le 12e arrondissement de Paris, le 5 mai 2020. Chaque semaine, ces personnes sont accueillies. Lors de la crise du coronavirus et pendant la période de confinement, l’essentiel est le maintien du lien. Les jeux de sociétés ne sont malheureusement pas possibles. Trois travailleurs sociaux et une bénévole accompagnent les personnes et répondent à leurs besoins, échangent avec eux, offrent du café, des biscuits et des produits d’hygiène.
    © Stéphane Lagoutte / Agence MYOP pour la Fondation Bettencourt Schueller

Le soutien de la fondation

La Fondation Bettencourt Schueller soutient le programme d’accompagnement sanitaire et social des personnes SDF alcoolo-dépendantes depuis sa création en 2012. Ce programme unique à Paris est mené en partenariat avec le service d’addictologie de l’hôpital Bichat à Paris. Une vingtaine de bénévoles et de salariés spécialement formés à ces problématiques étaient en capacité d’accompagner les bénéficiaires. Grâce au soutien de la Fondation Bettencourt Schueller, ce nombre a pu augmenter. Ils devaient être 200 en 2017.

Le soutien de la Fondation dans le domaine de la Solidarité

Promouvoir une société dans laquelle chacun trouve sa place.

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