Anne Eichmann pensait devenir vétérinaire. Elle débute ses études dans le domaine, à Berlin, avant de réaliser que la pratique ne lui plaît pas. C’est au cours du voyage autour du monde qui s’ensuit qu’elle découvre la recherche, en tant qu’étudiante dans un laboratoire du Weizmann Institute, en Israël. Depuis, elle ne cesse de contribuer aux avancées de la science. Au cours de son post-doctorat avec Nicole le Douarin, elle isole chez l’embryon de souris l’hémangioblaste, un précurseur commun des cellules endothéliales et hématopoïétiques (du sang).
Son travail à l’interface de la biologie vasculaire et de la neurobiologie s’appuie sur des souris mutantes uniques qu’elle développe avec son équipe. Elle s’intéresse aujourd’hui aux interactions entre système nerveux et vasculaire et aux pathologies qui les touchent en même temps. Le diabète en fait partie.