La Fondation Bettencourt Schueller attire votre attention sur la recrudescence notable des tentatives de fraude usurpant son identité.
Sachez que ni la Fondation, ni sa Présidente, Madame Bettencourt Meyers, ni aucun membre de la Fondation ne contactent jamais qui que ce soit directement pour proposer un soutien financier.
La Fondation finance des projets et des organisations à but non lucratif et suit un processus institutionnel de sélection de ses soutiens qui assure autant que possible, l’équité de traitement des candidatures.
Si vous êtes contactés directement pour vous proposer un soutien financier en notre nom, il s’agit sans doute d’une tentative d’escroquerie !
Soyez alerte dès que vous êtes approché(s) via les réseaux sociaux, un courriel, un SMS, un appel téléphonique et tout autre média. Dans une telle situation, veillez à :
Pour rappel, le seul moyen officiel de contacter la Fondation et de candidater pour un soutien est de le faire via son site internet officiel https://www.fondationbs.org/
Nous vous remercions de votre vigilance !
Partager un logement avec des personnes sans domicile fixe.
L’Association pour l’amitié prend à la lettre le bel objectif du vivre ensemble. Dans des appartements partagés, elle crée le cadre communautaire où les vies s’enrichissent et se reconstruisent.
Le nom de l’association créée en 2006 par deux jeunes professionnels, Martin Choutet et Etienne Villemain, indique bien leur intention : le projet dépasse la recherche de solutions locatives pour les personnes qui vivent dans la rue. Plus encore qu’un toit, c’est un lieu de vie commune, de bienveillance et de patiente reconstruction que propose l’association.
Chaque appartement réunit entre six et dix résidents, anciennes personnes sans abri et jeunes volontaires, souvent entre la fin des études et le début de la vie professionnelle.
Le partage, l’entraide et la chaleur humaine sont au cœur du projet. Dans les colocations, chaque résident contribue au paiement du loyer, rend un service à la communauté (les courses, le ménage, etc.) et participe à l’hebdomadaire « repas de maisonnée ».
C’est une « vie de famille » qui s’invente. Pour garder le lien, souvent, les anciens continuent de venir à un repas, ou à l’un des séjours de vacances qu’organise l’association. Le temps n’est pas compté : les résidents peuvent rester dans les appartements pendant une durée souple, adaptée à chacun, sans oublier que l’objectif est de cheminer vers une plus grande insertion, qui prend des formes différentes selon le parcours et les projets personnels.
Dès la troisième année, l’Association pour l’amitié accueillait 30 résidents. Ils sont 150 aujourd’hui, dans 15 appartements de Paris et de sa banlieue.
Sortir de la précarité, c’est d’abord briser l’isolement. Au-delà des appartements partagés, l’association a pris d’autres initiatives :
Notre souhait est que chacun puise dans cette aventure l’inspiration et la force pour faire de sa vie une œuvre d’art.
Martin Choutet, co-fondateur de l’Association pour l’amitié